Les pages Astro

 

Les images ci-dessus ont été réalisées à l'aide du matériel suivant :

- Un télescope Perl Vixen C200 (type Cassegrain diamètre 200 mm f/d=9) sur monture Polaris GP... il est possible d'utiliser un appareil plus modeste, par exemple le classique télescope de 115/900.
- La première caméra est une Connectix Quickcam modifiée pour l'adaptation sur un télescope. Ce modèle doté d'un capteur CMOS n'existe plus depuis longtemps, mais vous en trouverez aussi d'autres, meilleurs bien entendu, adaptables sur port USB1 ou USB2 (nécessitant un PC portable ou de bureau qui en est doté, ainsi que Windows XP pour le support de l'USB2).
- Le second modèle employé est une webcam de marque Creative (modèle ProEx), modifiée. Cette fois, elle exploite un port USB. Quelques tubes de PVC permettent de d'adapter le capot de la webcam au porte-oculaires au coulant 31.75 mm, en respectant l'alignement des axes optiques.

Attention aux problèmes d'humidité et de rosée lorsque vous employez un pc de bureau ou un portable à l'extérieur en pleine nuit.

 

La modification d'une webcam
en quelques images...

1. Démontage de la webcam

2.Dévissage de l'objectif.
Attention aux poussières qui peuvent se déposer sur le capteur à partir de ce moment.

6.... que l'on peut emboîter dans le capot de la webcam.

7. Ajustage de l'emboîtement serré des deux tubes grâce à un enroulement très serré de bristol.

Quelques remarques :

Le champ d'une caméra CCD type Quickcam montée sur un télescope est très réduit.
La diagonale de chaque cliché correspond approximativement à 1/12e du diamètre de la Lune (avec un télescope de 200 mm).
La couverture de la surface lunaire nécessite une bonne centaine de clichés si l'on tient compte des superpositions.
Conséquence : en fonction des éclairages, les formations ne sont pas toujours faciles à identifier.
De très légers nuages d'altitude, même imperceptibles, ainsi que la turbulence atmosphérique, peuvent nuire à la netteté des clichés, qu'il faut donc multiplier.
En revanche, l'un des avantages non négligeables de l'imagerie numérique est l'absence totale du flou de bougé lors de la prise de vues. En effet, il n'y a aucune pièce mécanique mobile dans une caméra CCD. On peut donc envisager des grossissements considérables, seulement limités par le télescope dont on dispose, et la qualité de l'atmosphère. L'emploi d'une lentille de Barlow (doubleur de focale) est conseillé, malgré quelques difficultés de pointage dues au champ encore plus réduit. Un viseur très bien réglé s'impose.
Les images obtenues peuvent être des séquences vidéo au format avi par exemple, ou mpeg. Ou encore des images fixes format jpeg ou bmp. La tendance actuelle est de compositer, d'additionner les meilleures images extraites de séquences vidéo de plusieurs secondes. Puis de traiter les images compositées ainsi obtenues.

- quelques logiciels de compositage : Registax, Iris, AstroSnap. Tous disponibles sur internet. Astrosnap permet également la saisie des séquences vidéo.


copie d'écran du logiciel Registax.

- post-traitement : les logiciels classiques : Photoshop, Paint Shop Pro, the Gimp...

Les pôles lunaires - caméra Quickcam et télescope de 115/900

Images CCD de Lune page 2

A voir : l'occultation de Saturne par la Lune